Le SCID ou Severe Combined ImmunoDeficience est une affection héréditaire (maladie génétique) réduisant les défenses immunitaires des chevaux, notamment de race arabe, débouchant inévitablement sur la mort du poulain.
Les chevaux peuvent être classés de trois manière :
cheval sain : homozygote N/N non porteur de la mutation
cheval porteur sain: hétérozygote N/n porteur de la mutation --> le cheval ne déclare pas la maladie mais peut la transmettre
cheval malade : homozygote n/n --> la mort survient dans les 6 premiers mois de vie du poulain en raison d'un déficit quantitatif et qualitatif en lymphocytes B et T
Ainsi en croisant deux chevaux porteurs sains, on a une chance (ou plutôt malchance) sur 4 d'obtenir un poulain porteur qui mourra.
L'issue toujours fatale de l'expression de la maladie ne peut qu'enjoindre les éleveurs à dépister leurs reproducteurs, d'autant que ce dépistage est simple (prélèvement de crin ou de sang) et peu coûteux.
En ce qui nous concerne, tous nos reproducteurs ont été testés et tous sont sains, homozygotes normaux N/N, non porteurs de la mutation. Ainsi les poulains issus d'un croisement Antartyk x Edita sont assurés d'être sains, non porteurs de la mutation.
Saison de monte 2009 - Rouffach
Vous cherchez à améliorer les qualités sportives, physiques ou psychologiques de votre jument ? Laissez-vous séduire par Antartyk en 2009. Il s’attachera à transmettre toutes les qualités qui ont fait la renommée de sa prestigieuse lignée.
Antartyk : 1ère saillie 2009
L’élevage de pur-sang arabes se fonde sur quatre piliers fondamentaux :
le « bon mariage » ou la recherche de l’étalon et de la jument dont la combinaison aura le plus de chance d’aboutir à un produit correspondant aux critères recherchés par l’éleveur (en termes de physique, de caractère, d’aptitudes, de sang, d’amélioration) en fonction de son troupeau existant.
Le bon déroulement de la saillie : sans saillie pas d’élevage possible
La bonne éducation et le bon développement du poulain
L’accomplissement du poulain devenu adulte (sport, loisir, poulinage, …)
Chez le cheval, l’instinct sexuel se manifeste dès l’âge de un an. La puberté est atteinte à 2 ans mais une jument ne peut porter correctement de poulains qu’à partir de 3 ans.
La vie sexuelle des équidés est très longue et le cheval pourrait quasiment se reproduire toute l’année. On considère toutefois que l’activité sexuelle de la jument est la plus intense de février à août : elle est en fait en relation directe avec la saison et la durée du jour (dans le milieu des courses il arrive que les éleveurs prolongent artificiellement cette durée en éclairant les boxes des juments la nuit). La gestation durant 11 mois, la jument met généralement bas son poulain à la belle saison.
La jument « tombe en chaleur » toutes les trois semaines. Pour pouvoir être fécondée, la jument doit être saillie durant l’ovulation qui survient de façon spontanée deux à trois jours avant la fin des chaleurs. (Note : les spermatozoïdes survivent un à deux jours dans l’utérus de la jument.)
Plusieurs types de saillies coexistent aujourd’hui avec des taux de réussite différents :
Le flehmen : ce retroussement de la lèvre supérieure, tête en extension vers le haut, qui suit une exploration olfactive permettrait une meilleure perception des données flairées.