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Bonaparte fut le premier importateur d'arabes égyptiens, subjugué qu'il était par leur beauté et par leur feu exceptionnel. Il en dota largement le haras de Pau et fut donc à l'origine de notre réputation "d'excellents éleveurs de chevaux arabes".
Le culte de la beauté |
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Les égyptiens ont toujours eu le culte de la beauté et leurs princes n'ont pas hésité, à partir du XIXème siècle, à mener parfois des expéditions guerrières en Arabie pour se procurer les plus beaux spécimens de la race. Les émissaires de Mehemmet Ali puis ceux de Abbas Pacha parcouraient inlassablement la péninsule arabique et payaient des sommes fabuleuses pour ramener à leurs commanditaires des chevaux issus des lignées les plus prestigieuses comme celles des Hadban, Seglawi et autres Dahman...
Il faut souligner que contrairement à l'Arabie où l'élevage repose essentiellement sur les bédouins, l'élevage égyptien est le fait des familles régnantes et de riches collectionneurs. La sélection des chevaux passe alors par leurs performances dans les courses déjà très richement dotées.
Le type "arabe égyptien" |
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En quelques générations, les princes éleveurs égyptiens ont donc créé et fixé le type "arabe égyptien".
Si nous regardons aujourd'hui encore les pedigrees des champions internationaux en Europe ou aux Etats Unis nous trouverons souvent des traces du sang égyptien.
Les arabes russes, actuellement fort à la mode, ont du sang des lignées femelles de Belle et Bonne, Sapine et Carabine, juments françaises d'origine égyptienne. C'est aussi le cas
Nazeer, l'étalon du siècle ! |
d'El Shaklan, par Shaker El Masri et Estopa, champion national d'Allemagne et international à l'Ascot (50% égyptien). Gondolier par Palas et Gonagra, champion national de Pologne et champion du Monde 1982 (37% égyptien). Maklouf, par Kilimanjaro et Mabrouka, champion du monde junior 1982, le premier produit français à décrocher le titre (70% égyptien).
En allemagne le succès d'Om El Arab met particulièrement en exergue l'apport du sang égyptien. Il faut reconnaitre que les allemands ont eu la chance d'accueillir le très grand Nazeer qui leur donna trois fils d'exception: Hadban Enzahi, Ghazal et Kaisoon. La tradition égyptienne était déjà ancienne au haras de Weil-Marbach qui importa, avant la seconde guerre mondiale, Jasir né en 1925 chez le prince Mohammed Ali.
De même dans les élevages d'Etat de l'URSS, l'arrivée des étalons égytpiens Nil par Sid Abouhoum et surtout Aswan, par Nazeer, a projeté l'élevage de Tersk au tout premier plan.
La Pologne importa, en autres, l'étalon Palas, par Aswan et une fille de Nil.
Des "straights égyptiens" nous arrivent aussi des Etats Unis qui ont pris Nazeer pour modèle de référence.
En France, Fawzan, qui fut offert à la France par le gouvernement égyptien pour la reproduction est père de 256 produits qui montrent souvent de réelles capacités sportives dans différentes disciplines, notamment en courses.
Définition |
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Le terme « Al Khamsa » signifie que toutes les lignées, et tous les pedigrees peuvent être suivis à la trace depuis leurs origines bédouines jusqu’à aujourd’hui. Les chevaux qui ne sont pas Al Khamsa ne sont pas forcément impurs, mais du fait de guerres, d’événements politiques, les informations ont été perdues et leur pureté arabe ne peut pas être totalement prouvée. Ces chevaux représentent 95% des arabes dans le monde. |
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